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| Pensée | |
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Invité Invité
| Sujet: Pensée Sam 11 Aoû - 13:22 | |
| Bon dés fois y'a des trucs qui s'entrechoquent dans ma tête des histoires de trucs degeu... bref, si tout reste dedans j'explose alors je vous en met quelques uns, parce que écrire sans être lu c'est de la branlette intellectuelle.
First One :
« Les écrivains ont parfois la peur de la page blanche. L’angoisse de la page blanche qu’on appelle ça. Pas moi… moi mes pages je les colore, en rouge en vert … Véridique, juré craché. Quand je vous écris le mot vert… vous pensez à quoi à un arbre ? Ou à la prairie à laquelle vous vous raccrochez lors des moments pénibles ? Et quand j’écris sang, rouge, haine… les mêmes mots s’imposent. Le même genre de mots. Alors je vais vous dire un truc con …
Parfois les mots rendent les idées, les idées, ça donnent parfois lieu à des actes, alors j’ai peur que mes mots choquent. C’est normal, je ne suis pas désinhibé. Je suis un auteur raté, un auteur merdique… ma femme m’a quitté parce que je clopais trop sur mes pages blanches….
Enfin rouges, vertes, orangées…
J’ai essayé de me consoler avec mes démons d’ados, le LSD ça ma fait écrire mes meilleurs bouquins. Mais je vais vous dire un autre truc. Là je les ai vues, les pages, rouges verts bleues, avec des fleurs, ou des éléphants roses. Bref ça dépendait de la dose avec laquelle je voyais ma prairie. Et vous votre prairie ? Est-ce qu’elle est comme la mienne, roide et glaciale. Morne et dépourvu d’amour, car il est parti mon amour, mon amour de la vie… Il est partie en mettant toutes ses fringues dans des valise , en pleurant qu’elle partait qu’elle méritait mieux, qu’un pauvre con qui faisait plus attention à ses pages blanches qu’à elle. Une chanson me monte à la tête… « the seasons turns, turns … » oh oui les saisons s’en vont et avec elles j’y ai laissé mon amour, ma jeunesse, la mélanine de mes cheveux… tout ça dans des verres de whisky.
J’y ai perdu mon amour et là sur mes mots je pose ma dernière prière. Mon dernier espoir en des choses que j’ai abandonnées, en un autre monde.
Ce n’est pas parce que je suis célèbre que j’écris de belles choses … Ce n’est pas parce que je suis célèbre que je suis intéressant…
… la preuve elle est partie usée de mes clopes, usée par l’énergie que j’ai mi à nous détruire. Toute l’énergie que j’ai mi à être connu et reconnu et là j’en arrive à me dire que je ne suis pas heureux… Que si j’avais su je me serais plus laissé à aller, sans me dire « et ça est ce que ça va plaire. » Mon autocensure m’a tué, et ce soir, les mots sang, haine, et rouge vont prendre une autre tournure, ce soir ma page ne sera plus jamais blanche.
Ce soir je serais l’auteur qui l’angoisse de la page rouge. »
Les voisins n’entendirent que le coup de feu, pas les derniers mots pianotés sur l’antique machine à écrire. Une Remington… mais ça les journaux ils s’en foutent hein ? Ce qui important c’est le sang, le sang d’un pauvre auteur à succès victime de sa propre autocensure. La vie ne mérite pas la censure. Maintenant l’écrivain attend dans sa prairie, et tout ce que sa femme saura c’est que son cerveau dégoulinait sur le mur…
Les mots peuvent être beaux ou dégelasses. Mais on dépeint le beau trop souvent, alors comme Otto Dix je préfère le dégelasse c’est moins ennuyeux. Je sais qu’on va tous finir un jour avec de la boue jusqu’au cou, mais j’ai la qualité d’être fataliste.
An Other One :
La petite fille qu’elle était raconte. :
Mon grand père a un tatouage et pourtant… … il n’a jamais été punk. … Il n’a jamais été en prison. … Il n’ jamais fait partis d’un gang.
Mon grand père oubliera jamais les bruits des bottes, non pas parce que ma grand-mère en portait. Mon grand père est comme tout les grands pères qui ont de petits enfant aussi il a perdu ses parents. Un jour il leur à dit au revoir et ils sont partis.
Mon grand père a été au « Lutécia » dans sa vie, mais il n’y a jamais dormi. Mon grand père a porté l’Etoile car il y était obligé, mon grand père a été condamné pour sa culture sa religion, sa différence. Mon grand père pleure encore quand il raconte.
Mon grand père est tatoué, il n’a jamais été un punk, ni un gothique, ni un grunge, mon grand père n’a pas été en prison il n’a jamais fait parti d’un gang… Mon grand père à un tatouage, ce sont de numéros, 23 555… ce n’est pas son numéros porte bonheur, ce n’est pas la date de naissance de ma grand-mère, ce n’est pas ma date de naissance, ce n’est pas son numéros fétiche ni celui qu’il joue au loto.
Mon grand père il raconte de bribes en pleurant… tout ça à cause du numéro.
J’ai toujours voulu croire, que mon grand père était punk, grunge, faisait partis d’un gang, était un espion un robot…. Non mon grand père portait un numéro parce qu’il était Juif.
La petite fille à toujours les larmes au fond du cœur, parce que son grand père, il ne veut pas qu’elle porte l’étoile même si c’est important pour elle. Parce que son grand père il a souffert alors maintenant il veut oublier. Mais la petite fille qu’elle était elle, elle ne veut pas, alors même si elle va plus à la synagogue, elle porte l’étoile pour montrer qu’un morceau de vie de son grand père à survécu. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pensée Sam 11 Aoû - 16:23 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pensée Sam 11 Aoû - 19:17 | |
| merci bethany de ta réaction j'aime bien savoir ce que les gens en pense. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pensée Sam 11 Aoû - 19:22 | |
| J'ai mis du temps à lire et à essayer de comprendre...
Je trouve tes textes, tout d'abord très bien écrits, Et puis il font reflechir, j'aime trop !
Enfin comme dirais Beth' Y'a rien à dire |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pensée Sam 11 Aoû - 19:24 | |
| en fait j'explique je suis sur un bouqins en ce moment, donc je fais des petits tests comme ça en exrivant ec qui me passe par la tête. Voilà voilà. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pensée Lun 13 Aoû - 13:24 | |
| Et bein je te souhaite bonne chance pour ton bouquin et je souhaite dire égalemtnque tu as un excellent talent d'écrivain ;) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pensée Mar 14 Aoû - 10:36 | |
| J'ai l'habitude de lire, alors : félicitation !!!! mais ça se voit que c'est ton premier, vu ta façon d'écrire ! mais c'est très difficile ! j'ai écrit un roman policier de 322 pages et j'ai mit 7 mois à l'écrire ! c'est vraiment chaud ! mais je suis sûr que tu va être une parfaite écrivain ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pensée Mar 14 Aoû - 11:17 | |
| j'ai déjà ecrit des nouvelle en 3e mais c'était un peu tout bidon... lol
er chapitre de mon livre presque finit. 1. Chapitre I : L’ancien Monde
6. Février.2056 Pas par pas, avancer dans la neige. Invisible aux yeux des autres. Il faisait froid ce jour là, sous le manteau blanc, je sentais le bitume. Chaque jour c’était pareil, avancer en se demandant si demain on serrait encore là. La vie est de plus en plus dur et je faisais partie des privilégiés qui avait un travail, stable pas vraiment, mais je me levais chaque matin dans un but : survivre. Les gens passaient à coté de moi sans tenir compte de mon existence. J’avance toujours, sans vivre vraiment pour personne. Je vivais seul, j’avais 25 ans, et je ne savais pas si je passerai les 26. Espérance de vie en 2050 : 35 ans, la pollution était trop forte et chaque jour les indices crevaient le plafond, mais étrangement personne ne s’en souciait vraiment. J’arrivais au poste, encore ces locaux sales glaciaux. Et encore la misère du monde à laquelle j’étais moi pauvre inspecteur confronté chaque jour. Je pose mon manteau, je regarde mes collègues, les yeux vides de ceux qui savent que l’avenir est limité, et que nous sommes tous condamnés à crever beaucoup plus tôt que prévu. Igor me regarde, je le regarde. En bon chrétien il égrenait son chapelet, sans interruption récitant sans doute un ultime Ave Maria. Il allait me dire bonjour et tenter de me recruter. Sa tache était ardue, car moi religion rimait avec malédiction. On ne pouvait pas croire que Dieu pouvait nous sauver. Personne ne le pouvait pas même nous. La religion depuis ces 10 dernières années avait fait des ravages dans les cœurs. La montée des extrêmes correspond souvent à la déliquescence d’un monde. Chaque jour je me levais avec la peur, chaque soir je me couchais avec la peur. La peur qu’un homme dans la nuit, ne sachant pas qui entraîner dans le gouffre de sa tristesse m’emporte avec lui. Une balle pour moi, une balle pour lui. Ce serait finit et il ne serait pas seul au royaume de Dieu où les malheureux deviennent heureux. Ce fumeux Catho d’Igor m’approchait. Je décidais de ne pas battre en retraite, manque de volonté, comme tous il avait envie de parler de son Addiction. Alors j’allais l’écouter encore et encore. Sa voix rocailleuse commença à déblatérer ses inepties, inepties tellement chouettes que j’aurai aimé y croire. Mais je ne pouvais pas, aîné d’une mère juive et d’un Père agnostique, je n’y croyais plus. Ma mère avait toujours pris la religion comme elle le voulait. Oublieuse la plupart du temps des devoirs des Fêtes. De la religion elle ne prenait que le bon. Je l’aime bien ma mère. Elle est encore vivante, mon père est mort. Igor avait finit je pouvait aller à mon bureau, sans remords il souriait, moi aussi.
Assis à mon bureau depuis une heure à lire un dossier de viol, deux mains manucurées, vinrent se poser sur le bois usé. Un sourire, lumière des lumières, pas une once de maquillage, une peau laiteuse sur laquelle, comme une toile reposaient deux gouttes de peinture émeraude. Les yeux de chats me fixaient avec toute la dureté nécessaire à un chef, une vraie. Ilda. - Dehors dans 2 secondes, on a un mort bizarre rue Ferdinand. - Oui … J’avais balancé un oui qui dénotait ma naïve admiration pour ce petit bout de nana. Sans compter les guerres de religions depuis ces 20 dernières années, un Virus était apparu, résultat de la conjugaison du virus de la grippe, du HIV, et d’une petite chose fabriquée en labo par erreur. Le FV 483. Femal Virus, et 483, sans doute les numéros de l’expérience qui a foiré. Les femmes avaient été touchées de plein fouet, ma mère en avait encore les marques physiques, elle dormait quatorze heures par jours, et avait un régime médicamenteux extrêmement rigide. Je me demandais d’ailleurs parfois si ce n’était pas cela qui la faisait encore survivre. Les femmes avaient donc subi cette épidémie, et aujourd’hui, la population féminine avait diminué de deux tiers par rapport à 2000. Et il existait des centres de reproduction. En France, les femmes avaient pour obligation d’avoir 6 enfants. Si une femme ne souhaitait pas avoir d’enfants ou point tant, elle devait faire un don d’ovocytes. Cela créait des bébés qui durant neuf mois mûrissaient dans un utérus factice en laboratoire. Les scientifiques n’avaient trouvé que cette solution pour repeupler. Les mâles étaient évacués, dès que l’on pouvait discerner le sexe des fœtus. En montant dans la voiture, je pensais au corps d’Ilda dans mon lit. Sans doute parce que c’était une des seules femmes que je connaissais. Sans doute. L’ordinateur de la voiture nous salua. Ilda me sourit, je me détendis. Puis elle alluma une cigarette, une des moins chers du marché. Les plus nocives sans doute aussi. J’en pris une aussi, de mon paquet. De sa voix plus grave de part a consommation massive de petits cancers, elle allait me révéler les points importants de l’affaire. - Henri et Fred ont retrouvé un corps de femmes, cheveux teint en blancs, robe blanche, et peau pâle… Voilà et il y avait aussi un mot, manuscrit sur le corps. » Elle avait dit ça d’un ton des plus atone, comme si elle récitait une poésie. Une poésie dure, froide. Mais une poésie de la vie de tous les jours. La peau pâle me paressait plutôt normale, au vu des nuages de pollutions qui voguait au-dessus des villes cachant le soleil presque chaque jour. Mais le déguisement ne me disait rien. Rien du tout. Un autre psychotique qui avait trouvé un moyen d’exprimer ses pulsions et qui allait encore finir isolé sur une chaise, un verre de ciguë devant lui. Un futur déchet de moins sur la poubelle terre. |
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