Judith venait de sortir de son dernier cours. Histoire de la littérature. Suétone, vie des 12 césars. Un vrai calvaire pour Judith.
La jeune femme resserra son écharpe autour de son cou, elle n’avait pas envie d’attraper la crève. Elle alluma une cigarette extraite du paquet qui trainait dans la poche intérieur de sa veste de Mongolie.
La jeune femme était encore une fois vêtue avec un certain style, un jean droit, des converses, et un pull sous la longue veste aux dessins damasquinés, dans des tons violet et noir.
Elle regarda l’heure : 20h30… quelle idée de les retenir si tard. Elle prit le parti de s’assoir sur les marches qui menait de l’allée centrale à l’université. Elle regarda les quelques irréductible qui comme elle était sortie tard, elle bavarda un instant avec des filles de sa classe.
Mais Judith n’avait aucune envie de rentrer dans son studio Vide. De plus elle n’avait plus de nouvelle d’Erwan.
Tout cela lui tournait la tête et elle avait envie de pleurer. Les larmes coulèrent muettes, invisibles aux yeux des autres. Le long de ses joues cela laissait une longue trace violine, couleur de son mascara.
Et c’est dans cette position les bras entourant ses genoux, le regard vide qu’on pouvait la voir, fixant un lointain inaccessible, sur les marches à songer aux 12 Césars, qu’on pouvait la trouver, un pli amer déformait légèrement sa bouche lorsqu’elle tirait sur sa cigarette.