Jared Stone
Nombre de messages : 159 Age : 32 Etudes ou Metiers : Mannequin et videur dans une boite, il faut aussi des études de droit... Originaire de : Long Island Amour : Ahah !!! Age : 23 ans
Feuille de personnage Don et maitrise: Sens exacerbés Amis: Pleins... Ennemis: Trop... ;)
| Sujet: Connerie, quand tu nous gagne ! [PV Amber] Jeu 25 Mar - 1:22 | |
| - Spoiler:
Jared revenait d'une scéance photo où il avait terminé torse nu, malgré lui. Il n'aimait pas tellement se déshabiller, surtout pour finir dans les magazines que des tas et des tas d'ados pré-pubére allaient lire et donc, le voir comme ça. Mais après tout, le mannequinat était sa ressource financière principale et il ne pouvait - ne devait - pas arrêter sous prétexte qu'il en avait marre de prendre la pose. Et puis il était plutôt bien payé et avait quand même assez de photoshoot à faire pour vivre. Sa seconde source de revenut, elle, était de chanter dans la rue. C'était devenu une habitude, tous les weekend, dès qu'il le pouvait, il allait dans la rue pour avoir un peu d'argent. Jared avait tooujours été très pudique avec sa musique qui représentait des épisodes personnels de sa vie, mais il s'en fichait auprès d'inconnus qu'il ne reverrait sans doute jamais. Dans ces moments-là, il ne pensait qu'à l'argent qu'il pourrait en tirer. Non pas que Jared soit un accro du fric ou quoi, mais il ne voulait pas être juste sur ses fins de mois. Et lorsqu'il avait de l'argent en plus, il ne le gaspillait pas bêtement et le mettait de côté. Il était tout seul ici, et bien que riche en France, il n'avait pas voulut se faire entretenir par ses parents et enfin pouvoir vivre par lui même. La mort de sa soeur n'avait pas arrangé les choses; il avait eut envie de quitter cette maison qui lui rappelait tant de souvenirs douloureux avec Célia. Et à LI, Jared ne se sentait pas mal, il avait l'impression étrange qu'ici ce ne serait pas pareil, que la perte de sa soeur serait moins pénétrante, moins dévastatrice. Et bien qu'il eut sincèrement pensé pouvoir enfin se reposer de tant de mois de galére auprès de Célia et d'une fin tragique, il n'avait pas put ! Il avait fait la désagréable connaissance d'une jeune femme au caractère lourdissime dont il ne savait même pas le nom et qui avait réussit à le mettre de mauvaise humeur pendant trois bons jours. Mais maintenant il s'en fichait et il était fort peu problable qu'il la revoit un de ces jours ( et pour tout dire, il s'en passerait volontiers...). Mais bon ! Il falait quand même le faire pour l'énerver pendant trois jours entiers ! Cependant ce matin, il allait bien mieux. En fait, il avait bien aimé ce réveil en douceur mais la journée avait été longue et épuisante à jouer le bout de chair devant le photographe. Et puis Jared avait toujours été un grand, très grand flemmard. Un boulet pour une fille hyper active... Mais il se laissait vivre, comme d'habitude.
Après une petite promenade avec Freddie, alors qu'ils étaient sur le chemin du retour, Jared se fit un petit plaisir et s'acheta un beignet. Il en donna un peu à Freddie. Tout en mangeant, il s'assied sur une marche et Freddie commença à lui sauter dessus tout en lui léchant le visage de sa petite langue chaude et flasque. Jared sentait l'haleine pas vraiment fraîche du chien s'écraser sur son visage et fronça le nez tout en serrant les lèvres pour que le chien n'est pas l'idée de les lui lécher. Poussant des grognements pour montrer son dégoût et sa colère, Jared attrapa le chien et le souleva tout en le fixant droit dans les yeux :
"Tvas m'écouter sac à puces; Je suis pas ton bavoir d'accord ? Arrête de pisser sur la moquette, de me réveiller le matin, de bouffer mes chaussures, de cacher mes affaires, de me baver dessus et ça ira déjà mieux. Un jour je vais faire comme Hilton et te fourrer un noeud rose sur le crâne et un collier rose et argent avec des strass et ton nom dessus entre deux gros coeurs immondes. Serais-tu capable de vivre comme ça ? De tirer un trait sur ta virilité ? De perdre toute chance de perdre ton pucelage ?"
Le chien, aussitôt se calma. Il comprenait toujours les menaces de Jared. Et même si Jared n'était pas très affectueux avec ce chien, cela n'empêchait nullement Freddie d'aimer énormément son maitre. Jared aussi adorait ce chien, mais il ne le montrait pas. Et même si Freddie avait le chic pour l'énerver, c'était après tout un petit animal adorable qui le faisait plus rire que pleurer ! Et sans lui, il serait bien seul. Sa seule famille ici c'était Freddie, et il ne pourrait jamais laisser tomber le petit chien. Tout en posant la petite boule de poils sur le sol, il soupira puis attrapa la serviette qu'il avait eu avec le beignet pour s'essuyer le visage de toute cette bave animale. Il se sentait puant et dégoûlinant de saleté. Ronchon, il avala son beignet et appela Freddie tout en se levant pour se précipiter à l'appartement et se laver le visage le plus rapidemment possible. Une fois dans le hall, il grimpa les escaliers rapidemment, Freddo sur ses pas. Le petit chien sautait comme un lapin toutes ces marches et arriva en premier devant la porte de l'appartement. Tout en sortant ses clefs, la voisine le croisa et lui fit un beau sourire auquel Jared, imperturbable, ne répondit pas. De une, cette fille ne semblait pas très intelligente et même plutôt cruche, de deux, elle ramenait souvent des hommes à la maison et ils ne se contentaient jamais de dormir, et de trois Jared n'était pas sociable. Entrant chez lui en laissant Freddie passer avant lui, il claqua la porte derrière lui.
En y réfléchissant, Jared n'avait pas eu l'occasion de sortir ces derniers temps; il fallait dire qu'il n'avait pas eu le temps de se faire des potes ici, même s'il avait plusieurs connaissances. Il ne voulait pas nécessairement faire des rencontres, mais voir un peu la jeunesse de Long Island. La façon qu'ils avaient de se comporter, et surtout si elle était si différente de celle que les jeunes Français avaient. C'est donc sur un coup de tête et alors qu'il n'était pas fanatique de cet endroit qu'il décida d'aller en boite de nuit. Après tout, ce serait peut-être sympa... Bon, OK. C'était peu probable mais après tout le jeune homme n'avait pas réellement le choix, il passait sa vie chez lui ou dans des studios photos, il fallait qu'il prenne un petit peu l'air, qu'il voit du monde et qu'il se paye quelques verres. Hors, il avait vu une boite non loin d'ici. Elle semblait d'ailleurs plutôt très réputée et il décida de s'y rendre; de toute façon il n'allait pas s'amuser à en chercher une autre ! Se dirigeant vers la douche pour se laver entièrement le corps et le visage (surtout), il y passa quelques minutes. Il jeta un coup d'oeil dans sa garde robe pour voir des fringues qui iraient et les posa sur son lit afin d'enfiler un jogging simplement. Puis il se posta devant la télé, attendant une heure propice pour se rendre là-bas. Il dégusta ses pâtes carbonara devant un reportage sur la délinquance chez les jeunes. Parfois, dans le quartier pauvre, il était servit ! Bon, personne ne s'attaquait à lui, mais il avait déjà vu une jeune femme se faire arracher son sac en pleine rue. Et il n'avait rien put faire car il était à l'autre bout de la rue. Mais ce n'était pas le seul exemple, et il aurait put en citer des douzaines, mais cela ne servait à rien. Jared s'endormit bientôt devant la télé et se réveilla 3heures27 plus tard, les yeux collés mais les idées claires. Au moins, il ne serait pas crevé pour sa "boite party" xD. Il était tard mais pas encore assez tard. Il resta devant la télévision une demi heure puis se leva et enfila ses vêtements avant d'aller se laver les dents. Puis, il passa un peigne dans ses cheveux et sortit de chez lui. Arrivé devant la boite, Jared ne se fit pas refouler, mais il dut attendre quelques minutes. Les videurs ne lui accordèrent qu'un bref regard et Jared entra dans le monde de la nuit. Partout, des gens dansaient comme des petits fous. Jared n'aimait pas danser. Qu'est ce qu'il foutait là ?! Malgré tout, il était là maintenant et ne partirait pas tout de suite ! Il se devait de rester, il n'avait pas fait tant d'efforts pour repartir illico presto. Son seul plaisir fut de se diriger vers le bar où il commanda une vodka, le visage fermé.
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